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Jazzablanca f Anfa Park

Jazzablanca Festival s’installe à Anfa Park et présente sa plus belle programmation pour la 15ème édition 

Jazzablanca célèbre son retour en dévoilant une programmation plus intense que jamais. De grands noms de la scène nationale et internationale promettent des concerts d’exception : Ibrahim Maalouf, Gilberto Gil, Asaf Avidan, Ben Harper & The Innocent Criminals, Erik Truffaz feat Hamid El Kasri, Mulatu Astatke, Majid Bekkas, Seun Kuti, Oum ou encore Natasha Atlas. 

Le festival s’installe désormais à Anfa Park pour offrir au public l’ambiance festive et conviviale qui fait la marque de fabrique de Jazzablanca. 

Après deux ans d’absence liés à la pandémie, la reprise de Jazzablanca est un gage de résilience. Celle-ci confirme l’attachement du festival au public qui n’a cessé de l’accompagner et de s’agrandir au fil des années. Cette continuité a été possible grâce au soutien indéfectible de la Fondation BMCI, et de l’Agence d’Urbanisation et de Développement d’Anfa (AUDA), filiale du Groupe CDG, que le festival remercie vivement. 

Le savoir-faire de l’agence Seven PM, producteur exécutif de Jazzablanca, a également facilité la reprise du festival, avec des équipes réactives, un réseau de professionnels et des liens solides auprès des artistes.

Cette effervescence est aussi le fruit de l’ambiance unique que Jazzablanca et les festivaliers ont su créer : plus que des concerts et têtes d’affiche de renom, chaque édition est un lieu d’échange, de rencontres et de convivialité. 

La 15ème, qui aura lieu du 1er au 3 juillet, ne dérogera pas à la règle. 

Nouvel espace, même esprit : 

Après 7 premières années au Mégarama Casablanca et 7 ans passés à l’Hippodrome Casa-Anfa, Jazzablanca s’installe désormais à Anfa Park. 

L’affluence croissante qu’a connu le festival, ainsi que la confirmation d’un large public aussi mixte que fidèle, ne peut que pousser le festival à se réinventer. Dans ce sens, Jazzablanca tient à remercier la SOREC pour son accompagnement durant les précédentes éditions. L’hippodrome Casa-Anfa a aussi permis au festival de prendre l’ampleur qu’il connaît aujourd’hui. 

Toujours aussi attaché à son ADN, le concept et l’esprit de Jazzablanca évoluent pour offrir une expérience authentique. Anfa Park sera en partie privatisé autour d’une atmosphère particulière : ce bel espace verdoyant s’harmonise avec l’ambiance estivale et chaleureuse à laquelle Jazzablanca est profondément attaché. L’idéal pour profiter des belles soirées d’été, tout en musique.

Le Village, cœur battant du festival, accueillera les concerts dans un cadre rénové. Il proposera de nouvelles animations, avec un ensemble de créateurs et de restaurateurs.

Les artistes conviés à cette 15ème édition se produiront sur deux scènes : 

  • La scène du Village, rebaptisée Scène 21, en hommage à la piste d’atterrissage de l’ancien aéroport Casa-Anfa, qui était marquée par le chiffre 21. 
  • La scène Casa Anfa accueillera chaque soir les têtes d’affiche de cette édition. En plein air, elle proposera des performances inédites avec des places exclusivement debout, s’accordant ainsi avec l’ambiance festivalière estivale. 

Autre nouveauté : l’ancien espace Jazz Club devient “Les terrasses de Casa Anfa”, promettant une expérience musicale unique, avec une imprenable vue sur la scène Casa Anfa. 

Le line-up 2022

Élaboré avec passion et toujours dans le but d’offrir une belle expérience “live” aux festivaliers, le programme de Jazzablanca Festival promet d’inoubliables moments de partage. Outre leur renommée internationale, les artistes conviés cette année feront vibrer les jardins d’Anfa Park à travers leurs talents inouïs de musiciens et d’instrumentistes.

Avec 12 concerts au total, chaque soirée se veut un voyage singulier à travers les continents et les genres musicaux. 

Sur la scène Casa Anfa, le public aura rendez-vous avec 6 grands noms de la scène nationale et internationale : 

Cette 15ème édition s’ouvrira sur une collaboration inédite, résultant d’une résidence artistique organisée par Jazzablanca. Vendredi 1er juillet, les prodigieux musiciens Erik Truffaz et le Maâlem Hamid El Kasri seront regroupés sur scène pour la première fois. Leur concert promet une fusion inédite, qui mêlera les rythmes jazz-électro de l’un, et le timbre puissant de la voix et du guembri de l’autre.

La scène Casa Anfa accueillera ensuite le trompettiste et compositeur Ibrahim Maalouf. L’artiste entame une tournée internationale qui marque son retour après une longue absence des scènes. Les Jazzablancais feront partie des privilégiés qui auront l’occasion de découvrir en avant-première son nouvel opus “Capacity To Love”, dont la sortie officielle est prévue pour septembre 2022. 

Samedi 2 juillet, c’est Gilberto Gil, sommité de la fusion du jazz et de la musique latine, qui viendra égayer la soirée avec un répertoire faisant partie de la vie et de l’histoire du Brésil. Du haut de ses 78 ans, ce ​​recordman d’enregistrements discographiques ; plus de 70 albums à son actif ; continue d’osciller entre la guitare et l’accordéon, et de transmettre à travers sa musique des messages engagés. 

Le même soir, le public aura rendez-vous avec le compositeur, guitariste et chanteur israélien, Asaf Avidan qui se produira pour la première fois au Maroc. Connu par un timbre aigu singulier, ce bluesman folkeux a 7 albums à son actif et une dizaine de tournées internationales. Il conquit le public avec ses balades à la guitare comme au piano. Pour son concert à Jazzablanca, l’artiste présentera son dernier opus “Anagnorisis”, aux influences hip-hop et gospel. 

Dimanche 3 juillet, un vent de fraîcheur soufflera sur Anfa Park avec le retour de Oum. Devenue une figure incontournable de la scène marocaine, elle présentera pour la première fois au Maroc son album “Daba”. Avec des titres comme “Temma”, “Mezzinellil” et “Sadak”, cet opus est un hymne puissant à l’humanisme, le féminisme et la spiritualité que prône cette artiste accomplie. 

Le concert de clôture de la 15ème édition de Jazzablanca promet d’être mémorable avec la star internationale Ben Harper et son groupe The Innocent Criminals. Guitariste hors pair, le chanteur américain célèbre ses vingt-huit ans de carrière. Naviguant à l’origine dans un folk-blues souvent militant, Ben Harper a développé ses influences rock, reggae ou gospel au gré de ses 16 albums. Avec 4 Grammy Awards à son actif, l’artiste revient avec The Innocent Criminals pour offrir un concert festif dans une énergie joyeuse. 

Sur la Scène 21 (scène du Village), l’ambiance sera tantôt décontractée, tantôt festive. Jazzablanca accorde cette année une place particulière aux artistes marocains et africains. La Scène 21 proposera une multitude de sonorités alliant jazz, afrobeat, blues, jazz-électro et des fusions latines et gnaouies. 

Vendredi 1er juillet, la formation marocaine Bab L’Bluz ouvrira le bal en interprétant “Nayda !”, premier album de ce groupe mené par la superbe voix de Yousra Mansour. Le répertoire de Bab L’Bluz forme une somptueuse fusion entre rock psychédélique, blues, et traditions gnaouies. 

Le père du jazz éthiopien Mulatu Astatke reprendra par la suite le flambeau, et revisitera les plus célèbres titres de sa discographie. Parmi eux, son grandiose album “Mulatu of Ethiopia” qui cristallise l’essence son originalité éthio-jazz, sorti en 1972, et ré-enregistré en 2017. 

Samedi 2 juillet, c’est Natacha Atlas qui enchantera la Scène 21 de sa voix à la fois grave et suave. La chanteuse belge d’origine égypto-anglaise présentera son album “Strange Days”, ainsi que des extraits de son dernier EP “The Inner & The Outer”, où se mêlent des percussions orientales à des airs électro-jazzy.   

Seun Kuti & Egypt 80, digne héritier du musicien révolté qu’a été son père – la légende nigérienne Fela Kuti – prendra le relais sur des rythmes d’Afrobeat, pour un concert qui porte le goût de la révolution. 

Dimanche 3 juillet, place au trio lyonnais EYM. E pour le pianiste Elie Dufour, Y pour le contrebassiste Yann Phayphet, et M pour le batteur Marc Michel. Ensemble, ils offriront un voyage imprégné d’une essence jazzy, que le trio fusionne aux sonorités des musiques locales des pays où il se produit.

L’african gnaoua blues s’invitera aussi à Anfa Park avec l’incontournable Maâlem Majid Bekkas. Il présentera son album “Joudour”, un projet inédit réalisé pendant le confinement, où le Bekkas donne à découvrir de puissants instruments africains méconnus. 

Les nombreuses nouveautés que propose Jazzablanca cette année – Sa programmation musicale toujours plus époustouflante ; et son installation à Anfa Park- viennent renforcer le positionnement du festival comme le rendez-vous incontournable de la ville blanche. 

Grâce au soutien du public et de ses partenaires, Jazzablanca Festival continue son évolution pour être à la hauteur du niveau d’engagement que méritent les festivaliers. 

Rendez-vous du 1er au 3 juillet à Anfa Park ! 

Nous avons hâte de vous accueillir à cette 15ème édition, plus intense que jamais ! 

Line up 2022 

Vendredi 1er juillet 

  • Bab L’Bluz (Maroc / Rock Blues Gnaoua) – Scène 21 – 18H00
  • Mulatu Astatke (Ethiopie / Jazz) – Scène 21 – 19H15
  • Erik Truffaz feat Hamid El Kasri (France, Maroc / Jazz, Gnaoua) – Scène Casa Anfa – 21H00
  • Ibrahim Maalouf  “Capacity to love” (France, Liban / Jazz) – Scène Casa Anfa – 23H00

Samedi 2 juillet 

  • Natacha Atlas (Belgique / Jazz, musiques du monde) – Scène 21 – 18H00 
  • Seun Kuti & Egypt 80 (Nigéria / Afrobeat) – Scène 21 – 19H15
  • Gilberto Gil (Brésil / Jazz, Samba) – Scène Casa Anfa – 21H00
  • Asaf Avidan (Israël / Folk, Blues) – Scène Casa Anfa – 23H00

Dimanche 3 juillet 

  • EYM Trio (France / Jazz) – Scène 21 – 18H00 
  • Majid Bekkas “Joudour” (Maroc / African Gnaoua Blues) – Scène 21 – 19H15
  • Oum “Daba” (Maroc / Afro Soul) – Scène Casa Anfa – 21H00
  • Ben Harper & The Innocent Criminals (Etats-Unis / Folk, musique alternative) – Scène Casa Anfa – 23H00

www.jazzablanca.com

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A propos d’Anfa Park

Situé au cœur de Casa Anfa, Anfa Park est le nouveau poumon vert de Casablanca. Déployé dans une première phase sur 18 hectares, ouverte au public en mars 2020, Anfa Park s’étendra à terme sur une superficie totale de 50 hectares, donnant ainsi un nouveau souffle à Casablanca.

Anfa Park est conçu autour de la piste d’atterrissage de l’ancien aéroport Casa-Anfa, construit dans les années 1910, faisant partie des toutes premières bases aériennes du continent et considéré comme un point relais majeur de la ligne d’aviation de l’Aéropostale.

De par sa vocation de parc de détente, de promenade et de loisirs à destination de tous les Casablancais, Anfa Park offre à ses visiteurs une programmation variée pour tous les âges, dont une série d’équipements : des aires de jeux pour enfants, un skate-park, un circuit de jogging, des équipements sportifs, des terrains de pétanque, une salle d’exposition, une fontaine sèche musicale, des kiosques et des restaurants.

Par ailleurs, Anfa Park se démarque par une empreinte paysagère singulière qui s’étend sur 4 hectares de surfaces végétalisées. Il dispose de promenades végétalisées, bordées de jardins, de boisements et de pelouses arborées. Il offre un panorama de végétation variée et dense, constitué de nombreux massifs floraux et de plus de 150 000 arbustes de différentes espèces.

Anfa Park met également à disposition plusieurs espaces d’un volume total de 10 000 m² pour accueillir différents types d’évènements : salle d’exposition, esplanade événementielle et places sont destinés à des évènements culturels, festifs, caritatifs et sportifs.

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{presse} L’A.M.M.A Célèbre la Fête de la Musique en créant « L’Orchestre Marocain de la Musique Andalouse »

 

L’Association Marocaine de la Musique Andalouse (AMMA) célèbre cette année la Fête de la Musique par la création de l’Orchestre Marocain de la Musique Andalouse, afin de contribuer à la pérennisation du patrimoine musical andalou.

Œuvrant sous le thème de ‘’la sauvegarde et la promotion du patrimoine musico-culturel Marocain’’, l’Association Marocaine de la Musique Andalouse (AMMA) célèbre la Journée Mondiale de la Musique par la création de l’Orchestre Marocain de la Musique Andalouse, un orchestre composé de musiciens issus de différentes régions du Royaume, Tanger, Tétouan, Taza, Fès, Meknès, Chefchaoune, Rabat, Salé, Casablanca, Marrakech, Essaouira et Agadir, de jeunes mélomanes férus de musique andalouse et pleinement investis en faveur de la préservation de ce patrimoine qui fait partie intégrante de notre identité marocaine.

Dirigé par le talentueux artiste Driss BERRADA, l’Orchestre Marocain de la Musique Andalouse ambitionne d’apporter une contribution substantielle à la préservation et la pérennisation de l’héritage musical andalou, et ce en impliquant la jeunesse marocaine dans cette transmission de flambeau.

Ce concert, réalisé en partenariat avec Wecasablanca, est un tableau Andalou représentatif de la Musique Andalouse marocaine dans sa globalité. Jeunes et moins jeunes, Juifs et musulmans, l’Orchestre Marocain de la Musique Andalouse se produira sur scène, le Samedi 25 Juin 2022, au Palais Méchouar-Casablanca, aux côtés de l’Orchestre Andalou de Fès sous la direction du grand maître Mohamed BRIOUEL. Une collaboration artistique qui se veut porteuse d’un message d’espoir, au sein d’une jeunesse de plus en plus consciente de l’importance de porter haut le flambeau du patrimoine andalou marocain. 

Les deux orchestres seront accompagnés d’artistes de renom dont la diva Françoise Flore Atlan, l’artiste chanteur Jacob Tordjmane (Coco Diam’s) et la talentueuse Fedwa TADIST

“En notre qualité d’association résolument engagée en faveur de la préservation du patrimoine musical andalou, nous nous réjouissons de voir naître un orchestre composé de jeunes mélomanes férus de musique andalouse et de contribuer ainsi à assurer la relève’’ déclare Fatima Mabchour, Présidente Fondatrice de l’AMMA

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{Presse} Jazzablanca enfin de retour

Après deux ans d’absence, la 15ème édition de Jazzablanca Festival se tiendra du 1er au 3 juillet 2022.

La magie de Jazzablanca nous a manqué ! Concerts en plein air, ambiance éclectique, une passion pour le jazz qui s’étend au funk, à la pop rock et à la soul music… L’univers Jazzablancais est de retour, avec son atmosphère chaleureuse, ses découvertes et rencontres.

Pendant ces deux années, l’équipe de Jazzablanca a continué à travailler pour offrir aux festivaliers une programmation vibrante.
Cette année, Jazzablanca fait peau neuve. Le festival entame un nouveau chapitre placé sous le signe de l’intensité. Avec un format de trois jours et une programmation inédite, les Jazzablancais peuvent d’emblée compter sur une ambiance exclusive et de nombreuses surprises !

Depuis sa première édition en 2006, Jazzablanca n’a cessé de se renouveler pour offrir aux Casablancais le festival de musique qu’ils méritent.

Au fil des années, le festival s’est montré fidèle à son engagement auprès de la vie culturelle casablancaise, et continue de s’accrocher aux valeurs universelles que prône la musique : la générosité, la tolérance, et la passion.

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{presse} Gnaoua Festival Tour

Un retour itinérant sous le signe de la fusion !
La caravane des Gnaoua


Après deux ans d’absence due à la pandémie, et puisque les conditions actuelles ne permettent toujours pas l’organisation de la 23e édition, le festival, fidèle à son esprit si singulier, se réinvente une fois encore et devient le Gnaoua Festival Tour. Cette caravane musicale sillonnera le Maroc durant tout le mois de juin pour aller à la rencontre de son fidèle public à Essaouira, Marrakech, Casablanca et Rabat. Et à chaque ville, ses propres concerts : 12 concerts à Essaouira, 9 à Casablanca, 5 à Rabat et 5 à Marrakech.
4 escales pour cette caravane musicale aux couleurs du Festival : de la tagnaouite la plus pure et des fusions toujours plus audacieuses. Car le maître mot du Gnaoua Festival Tour est la fusion.

Fusion tout d’abord avec le publi


Le Gnaoua Festival Tour a été pensé pour aller au plus près des aficionados. Et puisque le festival est reconnu comme un phénomène trans-générationnel, les concerts et les lieux ont été pensés pour répondre aux attentes de tous, jeunes et moins jeunes : des espaces en plein air, des salles de spectacle, des lieux conviviaux pour permettre au plus grand nombre de retrouver la magie du Festival. Cette tournée se tiendra selon les jauges qui seront autorisées et les conditions d’accueil du public en vigueur. Car il est essentiel de maintenir le lien entre le festival et son public et de continuer à porter un message d’espoir et sans relâche consolider le lien social. A Essaouira, place El Menzeh et à Dar Souiri les 3 et 4 juin. A Marrakech, au Megarama et au Centre Les Étoiles de
Jamaa El Fna les 9 et 10 juin. A Casablanca, au Stade Mohammed V et à l’Uzine les 16, 17 et 19 juin. Et enfin à Rabat, au Théâtre national Mohammed V et à La Renaissance les 23 et 24 juin.

Fusion musicale arc-en-ciel

Marque de fabrique du festival, la fusion revient en force lors du Gnaoua Festival Tour. Sur les 30 concerts programmés, la moitié sera faite de fusions inédites, audacieuses, singulières… fruit du travail de la direction artistique impliquée avec passion dans sa volonté de toujours créer des ponts par la musique. Au menu : jazz, blues, musique africaine, folk, funk, art des griots, musique cubaine,
afro blues… invités à fusionner avec les maîtres de cérémonie que sont les maâlems Gnaoua. Plus de 100 artistes déclineront leurs talents sous toutes les formes. Au programme, des voix chaudes et puissantes et une palette riche d’instruments : kora, balafon, flûte, accordéon, saxophone, ribab, guitare, percussions, clavier, batterie… un véritable arc-en-ciel musical !

Fusion du présent et de l’universel

Le Gnaoua Festival Tour a été pensé pour permettre au public de retrouver après deux ans d’absence ces musiciens enchanteurs
que sont les maâlems Gnaoua. C’est pourquoi, le Gnaoua Festival Tour équilibre fusion et tradition. Près de 13 concerts de musique
gnaoua traditionnelle sont programmés, invitant les plus grands noms de la tagnaouite de chaque région et des maâlems de la
relève Gnaoua à nous faire redécouvrir ce patrimoine si précieux. Car aujourd’hui, la culture Gnaoua est forte, vaillante, présente et
épanouie. Le Gnaoua Festival Tour sera l’occasion de célébrer avec le public l’universalité de leur art et son inscription sur la liste
du patrimoine culturel et immatériel de l’humanité de l’Unesco en décembre 2019 à Bogota. Preuve que la valorisation d’une culture
ancestrale participe à la promotion des valeurs d’ouverture et de tolérance. Les Gnaoua créent des passerelles, nous amènent à cette
croisée des chemins où le présent fusionne avec l’universel.


Fusion enfin entre engagement et résilience

Depuis 1998, le Festival Gnaoua et Musiques du Monde œuvre à la valorisation de l’art Gnaoua, porteur de valeurs de tolérance et d’ouverture. Résilient, il a depuis plus de 20 ans œuvré à la prise de conscience de la place essentielle de la culture dans le développement de notre pays. Le Gnaoua Festival Tour est le résultat de cet engagement, de cette conviction profonde de l’action nécessaire à mener en faveur de l’inclusion des artistes et de tous les professionnels des industries créatives et culturelles, et de la nécessité de leur épanouissement pour un réel et solide développement durable de nos sociétés.
C’est avec un immense bonheur que le Gnaoua Festival Tour vous donne rendez-vous du 3 au 24 juin 2022 à Essaouira, Marrakech, Casablanca et Rabat pour vivre à nouveau des moments de joie et de communion. Cette manifestation se déroulera dans le respect des mesures sanitaires en vigueur.

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Muslim, l’interview

Muslim est un célèbre rappeur marocain. Il a pris le temps de parler à Lcassetta de ses projets, entre son prochain album solo (son sixième), ses featurings, ce qu’il écoute et les messages qu’il fait passer.

Achraf El Fitre : Salut Muslim. Parle-nous un peu de tes actualités et tes futurs projets ?

Muslim : Salam Alaikoum. En ce moment, je suis en train de composer des instrus, écrire et enregistrer mon sixième album solo.

A.E : Est-ce qu’il y a une date exacte de la sortie de ton prochain album ? Et qu’est-ce qu’il contiendra de nouveau ?

: L’album était prévu pour sortir cet été, mais pour des raisons personnelles, la date était repoussée pour la fin de cette année. Peut-être qu’il y aura un peu de changements au niveau des instrumentals, mais je garderai toujours le même style, des sujets profonds et intéressants, tout ce qui peut réveiller les gens et les pousser à changer certaines mauvaises habitudes.

A.E : Tu as déjà dit dans une interview que Al Tamarrod Vol.2 contiendra des collaborations avec des artistes français, américains, et certains du monde arabe. Est-ce que tu tiens toujours tes promesses ?

: Hmmm. Si tu reviens à ma discographie, tu vas remarquer que les collaborations ne sont pas bien nombreuses. C’est juste parce que les featurings, souvent, il faut rencontrer le MC, se mettre d’accord sur l’instrumental et sur le thème, écrire ensemble pour enfin enregistrer ensemble. Parce que envoyer des acapellas par internet chacun de son coin n’est pas très professionnel et ce n’est pas mon truc. Sinon, je n’ai pas encore fait de feats pour Al Tamarrod Vol.2, et pour ne pas vous mentir, je n’ai pas encore y pensé, mais ikoun khir, incha’Allah.

A.E : Penses-tu à réaliser un clip ?

: Oui, on pense à réaliser 3 ou 4 clips de ce nouvel album. Comme je le dis toujours, il te faut du temps pour donner un bon produit. Si c’était juste pour un freestyle ou un single comme Belbala, une journée au studio sera suffisante. Mais moi, j’aimerai réaliser un clip avec une histoire profonde, comme ça même les gens qui n’écoutent pas de rap changent leur idée à propos de cet art.

A.E : As-tu conscience de l’impact que tu as sur les jeunes ados ?

: Très bonne question. De temps en temps, des parents viennent me parler, ils m’encouragent en me disant que leurs enfants m’écoutent tout le temps et apprennent mes chansons par cœur. Et ils me demandent de chanter à propos des études et du sport pour les encourager et les inciter à respecter leurs parents. J’ai même rencontré des gens qui ont commencé à pleurer après avoir écouté une de mes chansons parce qu’ils ont vécu la même situation, ou d’autres qui me disent qu’ils ont arrêté une telle chose parce qu’ils ont écouté une telle chanson.

Quand tu arrives à ce point, tu commences à sentir l’impact que tu as sur le public et ça devient une responsabilité. Tu ne dois pas dire n’importe quoi et tu commences à écrire, réécrire et corriger tes paroles plusieurs fois.

Nombreux sont ceux qui disent que Muslim a changé de style, il n’est plus underground, il n’a plus la rage qu’il avait. La réponse est non, je n’ai pas changé, c’est juste que j’essaye de convaincre tout mon public, adulte, enfant, femme, homme, instruit ou illettré.

A.E : Tu as repris contact avec Don Bigg après l’émission radio ou vous n’avez jamais reparlé après ?

: Non, on n’a jamais parlé après l’émission.

A.E : Comment est-elle ta relation avec L3arbé et les Zanka Flow ? Pourquoi ne pas faire un projet ensemble encore ?

: L3arbé est mon frère avant tout, et Zanka Flow est notre fierté. C’est juste question de temps, et machaghil dial dounia. Mais c’est sûr que je vais collaborer avec Zanka Flow sur mon album.

A.E : Tu parles toujours des faits divers de L7awma. Tu cherches à faire passer quelle image des quartiers que tu fréquentes ?

: L7awma diali est ce qui m’a permis d’être qui je suis maintenant. J’écris sur tout ce qui bon dans mon quartier et tout ce qui mauvais, tout en essayant de passer un message positif, éloigner drari dial l7awma de tout ce qui pourrait leur faire mal.

A.E : Tu écoutes un peu cette nouvelle génération de rappeurs marocains ? Quel est ton rappeur ou ton groupe préféré parmi eux ?

: Pour ne pas te mentir, je n’écoute presque que du rap US, même le rap français je n’en écoute que rarement. Sinon, j’écoute tous les CDs que les rappeurs marocains me donnent, parce que je ne suis pas très connecté et je ne suis pas ce qui passe sur Facebook. Mais Alhamdulillah, le rap marocain est en bonne santé, j’ai écouté quelques groupes et ils m’ont bien plu.

A.E : Pourquoi on ne te voit pas souvent dans les médias ?

: Je reçois plein d’invitations, et si je les refuse, c’est soit que je ne suis pas disponible pour y assister, soit que l’émission ne m’intéresse pas vraiment. Je préfère plutôt assister à une émission qui s’intéresse 100% à la musique que d’autres.

A.E : Qu’est-ce que tu écoutes en ce moment ? Toujours du Tupac ?

: Oui, c’est vrai. J’écoute du Tupac depuis mes débuts et il reste mon préféré. Mais ça ne veut pas dire qu’il est le seul rappeur que j’écoute bien sûr. J’écoute Tha Dogg Pound, surtout Daz Dillinger, Mobb Deep, Lady Of Rage, The Game, Young Buck, Krs-One et j’en passe.

A.E : Est-ce que c’est vrai que tu lis beaucoup ? Si oui, quel est le dernier livre que tu as lu ?

: Je viens de terminer Al-khoubz Al-hafi (Le pain nu) du tangérois Mohamed Choukri, et je viens de commencer à lire Al-Sir (le secret). Ce dernier est un très bon livre qui permet d’avoir les méthodes efficaces pour être positif dans sa vie et de se développer de manière cohérente et durable.

A.E : C’était tout chef. Un dernier mot pour nos lecteurs et les fans de Muslim ?

: Merci d’abord Achraf pour cette interview que je trouve vraiment intéressante, surtout pour mes fans qui veulent en savoir plus sur moi et mon nouvel album. J’aimerai bien m’excuser auprès d’eux pour  mon absence, mais je leur promet qu’ils excuseront mon retard après la sortie de l’album. J’aimerai aussi leur dire que Muslim kayebghikoum, w dima, jib l3ezz wla k7ez.

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Aloe Blacc au Jazzablanca : fin et élégant

Le jour J était enfin arrivé ! Mon premier concert Jazzablanca de la saison. Accompagnée de mes meilleurs amis, nous avions pris place en plein air et en hauteur. Nous avions donc droit à une vue panoramique sur la scène, même que nous pouvions apercevoir derrière le décor, au loin, la mosquée Hassan II et les Twin Center. Chronique d’un concert tant attendu.

Histoire de nous mettre l’eau à la bouche, nous avons reçu en première partie un groupe de 4 personnes (Miki & Jaybo) qui, entre autres, ont accompagné Aloe Blacc durant tout le concert. Violon, alto, contrebasse puis violoncelle et le tour est joué. Il ne manquait que la star de la soirée. D’ailleurs, ce dernier ne se fit pas plus attendre, il fit son entrée sous les applaudissements d’un public chaleureux après quelques minutes.

Assis sur une chaise élevée vêtu d’un costard cravate, d’un chapeau bien évidemment et de chaussures vernies, Aloe A.K.A Nathaniel avait l’air en forme. Il présenta donc ses amis sur scène avec qui il allait exposer son projet musical qui est de revisiter des chansons cultes avec un quintet à cordes.

Il ouvra donc le bal avec Green Light, extrait de son dernier album Good Things, sorti en 2010. Souriant d’une voix soul, je me sentais déjà séduite par le rôle qu’il jouait. Après un petit speech, il enchaîna avec Miss Fortune, une performance vocale indéniablement époustouflante. Malheureusement, la sono n’était pas terrible, chose qui était prévisible, vu que le concert se déroula en plein air, je n’arrivais donc que rarement à distinguer ses mots. Mais bon passons…

Les versions de ses chansons étaient très différentes de la version originale dans l’album, mais ce n’était pas très convaincant. C’était étrange, vu que certains morceaux avaient l’air plus profonds de sens. Life So Hard se bouleversait en une sorte de triste lyrisme. Les frissons me parcouraient à l’écoute des notes vocales aiguës couronnées par les acclamations et les sifflements. Un silence religieux s’installa à la fin de la chanson et d’un coup l’ambiance battait son plein lorsqu’on a reconnu Loving You Is Killing Me, que l’auditoire fredonna avec amour. Éclairé par une lumière rouge tamisée, Aloe chantait avec punch et énergie débordante.

On imagine à quoi ressemble la musique produite par un artiste répétant les mêmes morceaux, nuit après nuit, sans interruption. Nathaniel, au contraire nous a prouvé qu’avec un changement d’instruments, il pouvait y avoir de l’innovation. Une innovation peut-être pas plus intéressante que les premières, mais enthousiasmante quand même !

If I adoucit la folle ardeur qui dominait l’atmosphère. Beaucoup d’émotions dessinaient le visage de Blacc. Des émotions que l’on devait certainement tous ressentir à ce moment-là. Les instruments sonnaient comme une note d’apaisement dans mes oreilles. Un apaisement presque palpable !

Après une gorgée d’eau, il nous dit d’un anglais parfait : « Cette chanson a été écrite pour que les politiciens nous écoutent enfin », on l’aura compris, il s’agissait de Politicians, dont les paroles étaient particulièrement touchantes.

La bonne humeur et la complicité évidente sur scène, créaient une harmonie sans précèdent. Et dans cette ambiance chargée de complicité quasi intime, Aloe Black et Mikki & Jaybo nous interprétèrent Momma Hold my Hand. Encore une fois avec abondamment d’élégance et de finesse pour nous enivrer.

Le concert s’acheva sur les remerciements de Blacc « C’est la première que nous venons au Maroc, et j’espère revenir bientôt avec mes amis ». C’est alors que le moment le plus attendu arriva, le moment de I Need a Dollar, cette chanson qui fit certainement le succès d’Aloe, et lui donna place dans la monde de la soul et du r’n’b. Le public tout entier gémissait et criait en rythme « Cause I need a dollar! Dollar is all I need, hey hey! ».

Une premiere standing ovation, avant LA chanson finale en hommage à Michael Jackson qui est Billie Jean. Une cover totalement différente de celles que l’on a écoutés auparavant. Une interprétation assez subtile et mémorable. C’est ainsi qu’on nous sortait les mouchoirs blancs sur scène, il était temps de se quitter. Le concert était déjà fini après 1h30 de musique et une seconde standing ovation.

Bilan : Un concert assez calme. Nous aurions voulu voir Aloe Blacc comme à son habitude, plus soul plus jazzy, plus spontané surtout !

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Ces ambassadeurs marocains de la musique #2 : Khleo Thomas

Khaleed Leon Thomas, né le 13 Janvier 1989 en Alaska et plus connu sous le nom de scène Khleo Thomas est un rappeur, chanteur et acteur américain. En activité depuis le début des années 2000, il est particulièrement connu pour son rôle dans Holes ou dans Roll Bounce avec Bow Wow. D’une mère marocaine et un père afro-américain. Khaleed a vécu les quatre premières années de sa vie en Allemagne, depuis il est retourné aux Etats-Unis avec sa petite famille pour s’installer finalement à Los Angeles. Zoom sur le talent de cet artiste !

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Après avoir été connu grâce à son ami intime Bow Wow, ce dernier qui l’a invité à une collaboration sur son 5ème album studio, The Price Of Fame, et sur plusieurs de ses mixtapes. Après sa première mixtape officielle, The World Is A Cartoon qui a été téléchargée plus de 100.000 fois, il rejoint le label de Soulja Boy début 2010, SOD Money Gang qu’il quittera quelques mois plus tard à cause de quelques problèmes de business comme il a déclaré.

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En août 2011, et après avoir réalisé 2 autres mixtapes, il signe chez Executive Dream Music avec un deal de distribution d’Universal Records. Actuellement, il vient de sortir une mixtape qui s’intitule Slick Living dont le single Slick qui devrait même figurer sur son prochain album Just A Sample, prévu pour fin 2012.

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Fat Mizzo, l’interview

Fat Mizzo est né à Rabat au début des années 90, le 15 Août 1991 plus exactement. Il baigne très jeune dans la musique puisque son père est un passionné de luth et de musique en général. A l’âge de 13 ans, Mizzo découvre le rap grâce un grand frère mélomane et grand fan de rap.
A 14 ans, à la recherche des textes et de punchlines qui lui parlent dans sa langue, il découvre la scène rap/hip hop marocaine à travers des groupes underground comme Mafia C et Maroc Connection. Leurs textes en arabe le marquent, et l’inspirent pour se lancer dans l’arène du rap marocain.

Entre temps, Fat s’inscrit au conservatoire où il apprend à jouer du piano… Mais il ne fera pas long feu. Son rêve, son objectif,  était le rap et rien que le rap. Cette expérience lui a permis, quand même, de développer ses talents de musicien et de compositeur.

C’est parti pour une interview !

Achraf El Fitre : Salut Fat Mizzo, peux-tu nous faire une petite présentation ?

Fat Mizzo : Fat Mizzo, mon vrai nom est Hamza Moustaid, je suis un futur ingénieur et rappeur casablancais âgé de 21 ans, j’ai commencé le rap assez jeune, vers les 14 ans.

A.E : D’où vient ton pseudo, Fat Mizzo ?

F.M : Cette question m’a toujours dérangé parce qu’il n y a pas plus simple que le fait de choisir  un pseudo  qui se divise en deux parties, Fat, qui signifie « Gros » en anglais et Mizzo qui fait référence à mon prénom Hamza. Bref, je pense que c’est facile à deviner.

A.E : Comment t’es venue cette passion pour le rap ?

F.M : J’ai découvert le monde du hip-hop quand j’étais minot, grâce à mon grand frère, Mehdi,  qui n’écoutait que du Rap U.S à l’époque. C’est à partir de là que mon aventure de jeune rappeur a pu commencer.

A.E : Quelles sont tes influences musicales ?

F.M : Blues, Jazz, Rock et Rap. J’écoute un peu de tout, mais généralement ces quatre styles, ils m’inspirent beaucoup.

A.E : D’ailleurs, en ce moment qu’est-ce que tu écoutes en rap ?

F.M : En ce moment, j’écoute pas mal de rappeurs qui ont du potentiel, comme Vinnie Paz, Eminem ou encore Hopsin qui fait le buzz sur  internet ces derniers temps. Mais, la plupart des rappeurs qui sont dans ma playlist, c’est des anciens vétérans qui ont contribué à l’évolution du rap game tel que Notorious, Mobb deep, Das EFX, Guru … La liste est longue.

A.E : Quel genre musical ne peux-tu pas écouter ?

F.M : Les chansons d’amours et la cacophonie, ces sons saturés qui percent le tympan. Mais bon, ça m’arrive d’en écouter.

A.E : Si tu aurais à choisir entre le rap, et tes études, que choisirais-tu ? Et pourquoi ?

F.M : La réponse est claire, j’opterais pour les études puisque l’industrie musicale marocaine est en pleine crise de famine. Et moi, je n’ai pas envie de finir anorexique.

A.E : Quel rappeur marocain admires-tu ?

F.M : J’admire tous les rappeurs marocains qui font un bon travail, ceux qui participent au développement de la culture Rap et Hip-hop au Maroc. Mais, le rappeur que je respecte le plus, c’est Don Bigg puisqu’il est  le seul pionnier qui a pu tendre la main aux  jeunes talents.

A.E : Tes ambitions pour plus tard ?

F.M : Mon ambition professionnelle se résume dans la réussite de mon futur album qui sera probablement produit par la maison de disque DBF.

A.E : Un conseil pour les jeunes, comme toi, qui aimeraient faire du rap ?

F.M : Je conseille tous les jeunes qui s’intéressent  au Rap, de bien bosser et de ne jamais anticiper les choses, car c’est en enregistrant des démos et des maquettes que notre prestation officielle devient de plus en plus bonne. Ça ressemble un peu aux entraînements de football, plus le joueur s’entraîne, plus il est bon sur le terrain lors des matchs officiels.

A.E : Je te remercie, Hamza, du temps que tu nous as consacré et je te laisse donc le mot de la fin !

F.M : Itoub 3la Lcassetta, Duuunk b*tch!

Découvrez son titre Dunk !